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Les prochaines disruptions en matière de formation

Thème Formation

La prochaine avancée majeure devrait concerner la personnalisation individuelle des parcours de formation, à savoir l’adaptation du rythme et des contenus en fonction du profil de l’apprenant : le bon contenu pédagogique, avec le bon format au bon moment. Pour pouvoir parvenir à un tel niveau de précision, il faut nécessairement passer par un terminal permettant de toucher l’apprenant au plus près (son smartphone) et un support offrant à la fois de la souplesse et de nombreux moyens d’interaction (un chatbot).

  • La gamification. Un principe qui n’est pas nouveau (cf. cet article publié en 2011 : La gamification au service de la rétention et de la transformation), qui apporte effectivement un côté ludique à des dispositifs très sérieux, mais qui ne peut pas faire de miracle face à des apprenants qui ne comprennent pas pourquoi ils doivent se former.
  • La réalité virtuelle. Là encore, rien de neuf, car les simulations sont utilisées de longue date (ici, un article publié il y a plus de 5 ans : Le secteur de la réalité virtuelle en pleine ébullition). Une approche qui peut produire d’excellents résultats, mais qui coûte cher à produire et qui n’est pas forcément adaptée à tous les sujets (pas besoin de contenus pédagogiques en VR pour expliquer les enjeux du commerce phygital).
  • Le fast learning. Une approche radicale qui consiste à adapter la pédagogie à celles et ceux qui ne peuvent pas suivre un programme complet (ex : les personnes souffrant de déficit de l’attention). Une logique tout à fait pertinente dans certains cas de figure, mais qui a été complètement détournée pour pouvoir compenser le manque de temps de salariés sous pression et surtout pour pallier à l’incapacité de nombreux adultes à se concentrer plus de 10 minutes sur un sujet (le mal du siècle).
  • Le slow learning (un cousin du mobile learning) qui consiste à découper le matériel pédagogique en des sessions ultra-courtes (2 à 3 minutes), dans un format adapté aux terminaux mobiles (principalement les smartphones) afin de délivrer l’équivalent d’une journée de formation sur une échelle temporelle beaucoup plus longue pour stimuler l’ancrage mémoriel (mémoire chimique vs. mémoire électrique). Là encore, l’approche est pertinente, mais n’en demande pas moins beaucoup de rigueur de la part des apprenants qui abandonnent rapidement et se laissent absorber par le quotidien.

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